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Paysages et évolution urbaine :

Les paysages rencontrés sur le territoire d’Upie peuvent se décomposer en quatre grandes entités paysagères :

La plaine : Le territoire de la plaine d’Upie, rattachée à la grande plaine valentinoise, s’étend sur la partie nord-ouest du territoire. Ce large espace ouvert sur les cultures, avec un bâti très éparse, montre une trame agraire orthogonale soulignée par quelques haies, des roselières, des arbres isolés et de petite bosquets d’essence locale (noyers, mûriers, chênes, cèdres…).Le réseau de ruisseaux qui traversent la plaine (ruisseau d’Ourches, la Loye, la Jalatte, les Massonnes, la Besantie, le Bachassol) participe à la composition d’un paysage régulier et structuré par des lignes végétales composées d’essences spécifiques aux milieux humides (saules, aulnes, peupliers, robiniers…)

Le relief collinaire : Au sud se dressent les collines de Serre Long et de Mont Miery, caractérisées par un couvert végétal dense où les quelques constructions installées dans cet espace se fondent dans la masse végétale environnante. Les boisements et les horizons dessinés par les lignes de crêtes constituent la toile de fond dans laquelle s’inscrit le vieux village d’Upie.

Le Piémont : Cette unité paysagère se caractérise par une succession de petits reliefs (collines de Bellevue, de Chabeluc) et de coteaux en pentes plus ou moins douces, entrecoupés par les vallons descendant de Mont Miery. Les friches et la végétation spontanée gagnent sur les terres auparavant cultivées. L’urbanisation devient de plus en plus prégnante à proximité du village le long des routes départementales.

Le village : il est implanté au contact de la plaine et de la zone collinaire. Il occupe une position défensive sur l’extrémité des reliefs (village perché), dominant toute la partie nord de la plaine. Il s’est développé sous la forme d’un plan circulaire à l’intérieur des anciens remparts. Le centre ancien a conservé son empreinte historique dans le tracé concentrique des voies et des ruelles souvent étroites et convergeant au sud sur la place de l’église. Peu à peu, l’urbanisation s’est étalée dans la plaine en dehors des limites médiévales.